Housse anti punaise 100% étanches aux punaises de lit système breveté


Des punaises de lit auraient infesté l’hôpital de la Timone à Marseille

 

À lire, six étapes essentielles pour se débarrasser des punaises de lit

 

 

L'éradication des punaises de lit au gîte Bakeanea coûtera entre 2500 et 3000 euros.

M. B.

Le bâtiment infesté par les punaises de lit n'est temporairement plus accessible. Il doit accueillir les équipes de sécurité pour la Fête du piment qui aura lieu fin octobre

Géré par l'office de tourisme, le gîte Bakeanea, proposé aux pèlerins, a dû fermer en raison d'une infestation de punaises de lit. « Nous avons déjà été confrontés à ce problème et nous avions réussi à assainir les lieux mais nous sommes à nouveau confrontés aux punaises et nous avons pris la décision de fermer le gîte », a expliqué Panpi Dirassar, le président de l'office de tourisme.

 

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Entre 2500 et 3000 euros

Face à cette fermeture, l'hôtel Euzkadi a proposé des prix préférentiels pour les pèlerins et des chambres d'hôtes font des tarifs spéciaux. L'office de tourisme ne peut pas financer les frais pour éradiquer l'invasion. Un devis estimait le coût entre 2 500 et 3 000 euros. « Le gîte étant libre, les pèlerins montent en chaussures et posent les sacs sur les lits, il faudrait des casiers en bas à l'entrée et il faudrait que les gens respectent les règles d'hygiène », souligne Panpi Dirassar.

Lors du dernier conseil municipal, le maire, Jean-Marie Iputcha a dit qu'ils étudieraient le problème, d'autant que le gîte doit servir à accueillir prochainement les équipes de sécurité pour la Fête du piment, prévue fin octobre.

« Les enfants ne veulent plus se coucher, ils ont peur d’aller dans leur chambre. » Radia Djemai ne sait plus quoi faire. Habitant depuis deux ans au 14 du boulevard Pierre-de-Coubertin à Nogent-sur-Oise, avec son mari et ses cinq enfants, son appartement, comme des dizaines d’autres sur la commune, est envahi par les punaises de lit. « Il y en a partout, nous sommes tous couverts de piqûres. J’ai même développé une anémie, se désespère-t-elle. Nous avons dû jeter des meubles, nous dormons avec le plastique sur le matelas ! Sans compter tous les frais engagés en meubles ou en médicaments. Nous vivons l’enfer chaque nuit. »

« Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas une question d’hygiène »

« Avec les démangeaisons cela peut vite devenir un calvaire, il faut suivre un traitement rapidement, prévient le docteur Xavier Lambertyn, médecin généraliste à Lachapelle-aux-Pots. Mais si le logement n’est pas traité, le problème reviendra toujours. » Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas une question d’hygiène. « Cela touche toutes les classes sociales, je suis intervenu aussi bien dans des manoirs que dans des HLM », témoigne Christophe Guilert, de la société CG Nuisibles. Pour lui, le phénomène a tendance à s’amplifier, notamment à cause des voyages et des souvenirs ramenés. Pour en venir à bout, il faut tout exterminer. « L’intervention n’est pas longue mais doit être répétée trois fois en général. S’il reste une larve, il faut tout recommencer. »

Car, si ces insectes de 4 à 5 mm se réfugient la journée dans les plis des matelas ou des sommiers, ils en sortent la nuit pour se nourrir de sang. Et la famille Djemai n’est pas la seule concernée. Au troisième étage, Daniel n’arrive pas à s’en débarrasser. « Elles sont sous le lit. Il y a eu des traitements mais elles reviennent toujours. » Le 25 de la rue Saint-Exupéry, l’immeuble voisin, n’est pas non plus épargné. « Il y en a partout », s’affole une voisine. « On ne les voit pas forcément mais on les sent monter le long du corps », souffle un autre voisin. Envahi il y a cinq ans, Edmond Kieny, retraité, a trouvé la solution. « Mais elle n’est pas à la portée de toutes les bourses, prévient-il. Une entreprise est intervenue, pour 5 000 €, et j’ai installé plusieurs appareils pour repousser les nuisibles. »

Pour la mairie, il y a peu de façons d’agir directement. « Nous sommes alertés du problème mais nous ne pouvons rien faire sans le bailleur. » Osica, qui gère ces deux immeubles, assure être intervenu. « Trois interventions dont la dernière au mois d’août. Mais il semblerait que la famille Djemai n’a pas donné accès à son logement lors de la dernière. » Ce que confirme la mère de famille. « Ils sont venus deux fois et ça n’a rien changé, soupire-t-elle. Les punaises étaient là avant notre arrivée, Osica est fautif et nous voulons déménager. Trop c’est trop. » Pour le bailleur, c’est un problème. « Il est désinfecté et nettoyé, assure-t-on chez Osica. La désinsectisation doit être renouvelée autant de fois que nécessaire. Cela peut-être contraignant mais, sans ça, nous ne pourrons pas exterminer toutes les punaises. »

  leparisien.fr

 

Créteil : de minuscules punaises de lit lui pourrissent la vie

 

EN racontant son histoire, elle se gratte machinalement les bras, la tempe, la nuque. « Franchement, je deviens folle », avoue Myriam *. Car la jeune femme partage son toit avec un redoutable parasite : la punaise de lit.Voilà déjà plusieurs mois que l'insecte suceur de sang a colonisé ce F 2 de la rue Maillol, sur les hauteurs du Mont-Mesly à Créteil. Les quatre opérations de désinsectisation n'ont pas permis d'éradiquer le nuisible, une minuscule terreur de 3 à 5 mm, capable de pondre jusqu'à 15 œufs par jour. « Ma fille de 3 ans ne dort plus ici depuis mai, explique la mère de famille. J'ai dû la confier à sa grand-mère pour la protéger de ce cauchemar. » Mordue à plusieurs reprises, la fillette a développé d'importantes réactions cutanées. Comme en attestent ces certificats médicaux, évoquant des « éruptions prurigineuses vraisemblablement en rapport avec une parasitose ».Les punaises de lit, qui ne sortent se nourrir que la nuit, se logent principalement dans les textiles. Alors Myriam a pris des décisions radicales : « J'ai jeté toute ma chambre un peu avant Noël. Et vendredi, c'est mon salon que j'ai balancé », affirme cette maman de 22 ans. Exit, aussi, les jouets de sa fille et les rideaux. « C'est un vrai gâchis d'argent mais je ne peux pas supporter de voir ces bêtes se promener sur nos affaires ! »Créteil-Habitat, bailleur social de l'immeuble, connaît le dossier : « La première désinsectisation remonte à mars. Mais on ne s'explique pas pourquoi la punaise de lit est toujours présente. » D'autant que l'appartement de Myriam semble être le seul concerné à cette adresse. « Son conjoint travaille dans une société spécialisée dans le traitement antiparasite. Peut-être en a-t-il ramené », avance l'office HLM. « Impossible, répond Myriam. J'en avais déjà avant qu'il n'y soit employé. » « Le protocole n'a peut-être pas été respecté pendant les désinsectisations, s'interroge encore Créteil-Habitat. Quoi qu'il en soit, c'est un problème auquel nous restons particulièrement vigilants. »Myriam envisage de demander un nouveau logement la semaine prochaine. Mais pour éviter toute propagation, le bailleur n'autorisera pas ce déplacement avant que l'actuel appartement ne soit sain.* Le prénom a été modifié.Que faire pour venir à bout de la punaise de lit ? En un an, le bailleur Créteil-Habitat — qui a alerté l'Agence régionale de santé — a déjà éradiqué plusieurs foyers de punaises de lit dans son parc social. « Mais inutile de semer la panique, il n'y a pas d'invasion et la désinsectisation est efficace, comme celle menée en juin-juillet au 6, rue du Docteur-Ramon. À condition que le protocole soit scrupuleusement respecté. » Lors de l'intervention, effectuée en deux étapes à 15 jours d'intervalle, les armoires doivent être vidées et les vêtements rassemblés. Une fois traités, ils doivent être lavés à 60 °C. Il faut aussi déplacer les meubles. Quant aux matelas, ils doivent être emballés et détruits par la société spécialisée, qui propose également des housses anti-punaises.

http://www.leparisien.fr/creteil-94000/creteil-de-minuscules-punaises-de-lit-lui-pourrissent-la-vie-18-08-2015-5018905.php

 

HAUTE-SAVOIE - Punaises de lit à Ville-la-Grand : l'enfer d'une jeune travailleuse en plein désarroi.

Depuis bientôt un an, Nadia Farfar, Villamagnaine de 32 ans, dort sur son canapé pour éviter d'être piquée par les punaises de lit dont elle ne parvient pas à se débarrasser. Mais ce qui ne passe pas pour la jeune femme, c’est que le bailleur social était au courant de la présence des punaises avant qu'elle n'entre dans les lieux. Elle reproche à ce dernier de ne pas l'avoir alertée.

En traversant la paisible courette menant à la porte du petit immeuble du 3 rue Jean-Jaurès, on est loin d’imaginer la galère que vit depuis des mois la locataire de l’appartement du rez-de-chaussée. Depuis son emménagement en août 2014, une jeune Villamagnaine âgée de 32 ans est confrontée à la présence indésirée de punaises de lit qui lui pourrissent totalement la vie.

« Bienvenue en enfer ! », lance Nadia Farfar, en ouvrant la porte de son appartement de 45 m², « ne faîtes pas attention au désordre mais j’ai dû condamner la chambre à coucher. Je suis obligé de dormir sur mon canapé, dans le salon. Tous les soirs, c’est le même rituel, j’inspecte avec la lampe de mon smartphone les coussins et les couvertures avant de me coucher », explique celle qui connaît aujourd’hui par cœur toutes les marques de crèmes antidémangeaisons.

La jeune femme attendait depuis plus de trois ans une réponse positive à sa demande de logement social quand elle est entrée dans les lieux. Son bonheur n’aura été que de courte durée. « J’en ai même des brûlures et puis je fais des allergies, je n’ai même plus envie de rentrer chez moi le soir après le travail, j’en ai marre.»

« Je ne me sens pas chez moi, je ne dors plus, je suis une cocotte-minute sous pression, je prends du poids. L’autre nuit, je me suis réveillée après m’être fait piquer par une punaise, j’étais à deux doigts de mettre le feu à mon appartement, je suis quelqu’un de très organisé mais là je suis à bout, au bord de la dépression. C’est psychologique, je ne peux plus rester ici », confie Nadia, garde d’enfants à domicile qui a déposé en janvier dernier déjà une demande de relogement auprès du bailleur social. Sa demande reste aujourd'hui sans réponse et plonge lajheune femme dans le plus complet désarroi.

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2015/04/28/punaises-de-lit-l-enfer-d-une-jeune-travailleuse

L'accueil de nuit à Cannes infesté de punaises de lit encore fermé

L’infestation qui a démarré début septembre n’a pas encore permis la réouverture de l’accueil de nuit. Si aujourd’hui le problème n’est pas résolu, des solutions devront être trouvées à l’approche de l’hiver

Pas plus grosse qu'un pépin de pomme. La punaise de lit sévit uniquement la nuit. La bestiole mord pour se nourrir du sang de ses victimes. Au petit matin, les sillons de piqûres sont nettement visibles. Et les démangeaisons commencent…

Cet indésirable cimex lectularius dont on constate une nette recrudescence en France a élu domicile à l'accueil de nuit de la rue Lycklama. Si bien qu'après une courte réouverture le 1er septembre, après l'interruption estivale, le CCAS a été contraint de fermer la structure.

Depuis, et malgré « des opérations de désinsectisation régulières et répétées menées par une entreprise extérieure agréée pour éradiquer la propagation », a fait savoir la municipalité, l'infestation semble difficile à éradiquer.

Accueil fermé : 22 lits en moins

« Le CCAS a informé le 115 en charge de l'hébergement d'urgence au niveau départemental de cette fermeture » pour, le cas échéant, réorienter les usagers de l'accueil de nuit cannois vers d'autres structures.

Dans l'attente, l'accueil de jour qui, du coup, est fermé aussi, a été transféré aux douches publiques. « Les usagers y reçoivent tous les jours un petit-déjeuner et des collations froides ainsi que des duvets », précisent les services municipaux.

Les désinsectisations répétées ne sont donc pas encore venues à bout de l'invasion. Planquées dans les draps, les matelas, l'espace bagagerie et même dans les plinthes, les punaises de lit donnent bien du fil à retordre aux services de l'hygiène.

Un véritable fléau dont même l'Agence régionale de la santé PACA ne peut que constater la recrudescence.

Sauf que dans le cas de l'accueil de nuit cannois, la question de l'urgence se pose désormais vis-à-vis des populations en situation précaire qui, à l'approche des nuits d'hiver, a plus que jamais besoin de trouver refuge quelque part.

Si les 17 lits pour hommes et 5 lits pour femmes de la rue Lycklama restent indisponibles, la ville assure qu'une« solution sera proposée quoi qu'il arrive. »

Une inspection des locaux est programmée aujourd'hui. Si les indicateurs sont au vert, l'accueil de nuit pourrait rouvrir dans le courant de la semaine.

 

nicematin.com

Entrée en sommeil ces dernières décennies, la punaise de lit serait de retour. Elle met à rude épreuve l’organisme et surtout, la psychologie de ses victimes.

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Alors, ça chatouille ou ça gratouille ?

Ça démange furieusement auraient plutôt envie de répondre les victimes de la cimex lectularius ou punaise de lit. Ennemi invisible, mesurant 2 à 3 millimètres, l'insecte bien nommé se déchaîne souvent pendant la nuit. Au matin, son parcours se dessine en rouge sur la peau. Pour ne rien arranger, par rapport à la puce, sa cousine, les morsures sont plus nombreuses et plus répétitives.

 " Le fléau du XXIe siècle "

D'après les professionnels en désinsectisation, ces dernières années, la punaise de lit ferait son grand retour. « J'en traite de plus en plus », constate Alain Piau, basé à Châteauvieux, près de Saint-Aignan-sur-Cher. Il prédit même que les punaises de lit qui infestent literie mais aussi textiles et vêtements et se reproduisent rapidement seront « le fléau du XXIe siècle ». « Dans les années 1950, on en était venu à bout avec des produits comme le DTT, aujourd'hui interdit ». Parce qu'ils voient défiler les voyageurs, les hôteliers sont parmi ses plus fidèles clients. « Je n'ai rien contre la SNCF mais je pense que c'est l'un des plus gros vecteurs d'invasion », lance Alain Piau, qui est aussi, épisodiquement, appelé à la rescousse par des particuliers.

Dans les immeubles, le risque est de voir les punaises coloniser plusieurs logements. A Terre de Loire Habitat, le pire n'a pas eu lieu, il n'y a eu que deux cas cette année sur le parc de 1.200 logements blésois. Le phénomène n'en est pas moins redouté, reconnaît Denis Lebert, directeur adjoint de l'organisme. « C'est vraiment très embêtant, les punaises. Pour traiter, on est obligé de demander à nos locataires de sortir de chez eux et l'entreprise peut revenir plusieurs fois de suite ».

Pour en finir avec ces bestioles, outre « le nettoyage à plus de 50 °C » de tous les tissus de l'appartement ou de la maison, le gros du traitement consiste à pulvériser de l'insecticide sur les zones infectées. Il agira sur les punaises lorsque celles-ci reprendront leurs reptations.

Souvent, le désinsectiseur se fait aussi psychologue. « Certains clients ont une obsession à la limite de la phobie, ils paniquent. Je les assure qu'on va en venir à bout ». L'invasion, synonyme de saleté du logement, suscite aussi une honte du qu'en dira-t-on. On veut ainsi s'assurer que sur le véhicule d'Alain Piau ne figure pas un logo risquant d'alerter le voisinage. Pourtant, une mauvaise hygiène, facteur aggravant, n'est pas toujours seule en cause. Même dans un endroit décent, la punaise peut être attirée « par l'humidité, par exemple quand le bâti est ancien ».

Désagréables, les morsures sont heureusement inoffensives et les punaises ne véhiculent pas, comme les tiques, de maladie. En cas de fortes démangeaisons, des crèmes apaisantes sont proposées en pharmacie. Mais éviter de trop se gratter, sinon l'infection guette. Punaise, quel délit !

repères

Une année à insectes

« C'est vrai, l'hiver précédent a été doux, ce qui a pu favoriser le développement des insectes. On vend davantage tout ce qui est produits phytosanitaires, intérieurs ou extérieurs. Après, je pense que les gens sont aussi de plus en plus peureux. Ils me demandent des traitements radicaux, je les informe qu'il y a aussi du bio ! », lance Norman, vendeur au Jardiland de Villebarou. Dans le collimateur des consommateurs, toutes espèces d'insectes : blattes, puces et punaises de lit, et particulièrement en ce moment, ceux qui entrent dans les intérieurs pour hiverner, tels les araignées, les mouches d'automne, les punaises des bois, et même les coccinelles asiatiques. Des produits permettant de mettre en place une « barrière chimique » sont vendus pour éviter qu'ils ne jouent les réfugiés climatiques.

lanouvellerepublique.fr/

Inspecter son hôtel à la recherche de punaises

À priori, dormir à l'hôtel devrait être agréable, mais un nouveau stress à six pattes a fait son apparition dans les dernières années. Afin d'éviter les mauvaises surprises au réveil, mieux vaut procéder à une petite inspection de la chambre d'hôtel avant de s'installer. Manuel de chasse à la punaise de lit.

Poser ses valises

Si vous croyez que le fait de poser vos valises sur le support conçu à cet effet vous protège des punaises, détrompez-vous. «Les punaises peuvent se cacher entre le tissu et le bois», explique Steeve Lemieux, propriétaire d'Axon Extermination. Il suggère de garder les valises dans la salle de bains, où les punaises risquent moins de se faufiler.

Chercher les suspects

D'abord, n'hésitez pas à défaire le lit, suggère l'exterminateur. «On vérifie dans les coutures du matelas, sur les coins du sommier. Si c'est possible, on soulève la tête de lit accrochée au mur.» Et que cherche-t-on au juste? «Des punaises vivantes ou leurs excréments, qui sont des petits points noirs. Les excréments peuvent vouloir dire qu'une chambre a été traitée, mais, personnellement, si j'en trouve quand je voyage, je demande à changer de chambre», dit-il.

Si on en trouve

Ce n'est pas parce qu'il y a des punaises dans une chambre que tout l'hôtel est infesté. «On peut faire un traitement dans une chambre puis, le lendemain, un voyageur en rapporte dans sa valise», dit Steeve Lemieux. Tout de même, il propose de ne pas prendre une chambre adjacente à celle où l'on a trouvé des punaises. Les bestioles se déplacent, il y a donc plus de risques qu'elles se soient propagées aux chambres juste à côté de celle qu'on vous avait assignée.

Pour éviter d'en rapporter...

Personne ne souhaite rapporter des punaises comme souvenir de voyage. Difficile de prévenir les risques à 100 %, mais Steeve Lemieux conseille tout de même de glisser certains vêtements dans un sac de plastique avant de les remettre dans la valise, comme le pyjama, qui a été en contact avec le lit.

Pas parano, mais...

«Il ne faut pas être parano avec les punaises», dit le propriétaire d'Axon Extermination. Malgré tout, les chiffres sont éloquents et donnent de quoi commencer à se gratter en sortant d'un hôtel...

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Recherché: punaise de lit 

Nom scientifique: cimex lectularius

Nombre de pattes: 6

Longueur: de 5 à 8 mm

Durée de vie: de 12 à 18 mois

Source : La Presse

Les punaises de lit envahissent des logements HLM à Vénissieux

Ce mercredi matin, des matelas abandonnés jonchent le sol aux abords de l’une des allées de la résidence Le Couloud, située rue des Martyrs de la Résistance, à Vénissieux. Ce geste traduit l’impuissance de certaines familles de cet îlot d’immeubles HLM à se débarrasser des punaises de lit, qui infestent les lieux depuis des mois. «Ils ont jeté leur literie parce qu’ils ne savent plus quoi faire. Les bombes désinfectantes ne suffisent pas. Cela fait un an que ça dure et ils n’arrivent pas à s’en sortir», confie une habitante, épargnée pour l’heure par ces minuscules bestioles qui s’infiltrent dans les parquets, les vêtements, les lits, les meubles.

L'opposition municipale se saisit du dossier

Ici, l’affaire n’est donc pas nouvelle mais a pris cette semaine une tournure politique, avec la montée au créneau du groupe des élus socialistes, radicaux et apparentés de Vénissieux. Ces derniers, alertés par des familles de Vénissieux, ont dénoncé le manque de réactivité de la Sacoviv, le bailleur social  de la ville de Vénissieux gestionnaire de la résidence Le Couloud, dans ce dossier. «Ce problème a été détecté en 2010. Malgré les appels à l’aide répétés du collectif des locataires, le bailleur laisse les habitants sans solution. Laisser les habitants dans un tel dénuement est indigne», ont-ils dénoncé, rappelant la gêne subie dans les foyers concernés.

De fortes démangeaisons

Dans les quelques familles infestées, moins d'une dizaine selon les témoignages recueillis dans le voisinage ce mercredi, le quotidien peut en effet rapidement virer au cauchemar. Car les punaises de lits, très difficiles à déloger, piquent et leurs piqûres entraînent de fortes démangeaisons. Des nuisances prises au sérieux par La Sacoviv, qui dit avoir été alertée par une famille du Couloud mi-septembre. «J’ai sollicité les services de la ville qui m’ont confirmé l’aggravation dans tous les quartiers de Vénissieux de l’infestation, passée de deux cas connus en 2010 à six cas en 2012, neuf cas en 2013, et 30 en 2014», précise le président de la Sacoviv Pierre Alain Millet. Sur les cas officiellement signalés cette année, trois concernent des locataires du bailleur social. Mais le nombre de foyers infestés pourrait être plus important selon le président.

Un diagnostic précis à réaliser

«Après avoir discuté avec de nombreuses familles du quartier, il semble que plusieurs habitants tentent de traiter leur infestation sans avoir sollicité la ville ou le bailleur. L’étendue du problème est donc peut-être beaucoup plus importante que ce que nous connaissons. Ce serait alors un véritable enjeu de santé publique», ajoute Pierre-Alain Millet. Pour mesurer le taux réel d’infestation sur la commune, la Sacoviv devrait proposer prochainement aux autres bailleurs de la ville, de faire réaliser par une entreprise spécialisée un diagnostic précis. «Si ce que je crains se confirme, c'est-à-dire en cas d’infestation massive, il nous faudra proposer une mesure d’ampleur en lien avec les bailleurs et les syndics d’immeubles», assure le président de la Sacoviv.

source : 20minutes.fr

 

Nantes Invasion de punaises de lit : 199 appartements à évacuer

Deux immeubles de Nantes Habitat situés dans le quartier Nantes-Nord sont confrontés à une présence importante de punaises de lits.

Un dispositif d’intervention d’ampleur inédit et expérimental à cette échelle a été décidé, en collaboration entre Nantes Habitat et la Ville de Nantes. Sa préparation est conséquente et a demandé, depuis cet été, plusieurs semaines de travail.

La question des punaises de lit est un problème auquel sont confrontées toutes les grandes villes. Deux immeubles rue de Québec sont principalement concernés par ce problème à Nantes. Cette propagation est nouvelle à cette échelle.

Deux immeubles à Nantes Nord ont fait l’objet de 67 interventions (un même logement peut faire l’objet de plusieurs interventions) depuis le début de l’année. Mais jusqu’à cet été, il s’agissait de traitements pour des cas isolés, avec une contamination probable par lien de voisinage ou familial.

Durant l’été, les équipes de l’agence Cartier de Nantes Habitat ont constaté une prolifération importante des punaises de lit dans ces deux tours. C’est un phénomène nouveau et inexpliqué, puisque les spécialistes indiquent que les punaises ne migrent pas spontanément, mais sont véhiculées par le textile. Or, il parait aujourd’hui vraisemblables que les punaises se soient répandues d’un logement à l’autre par les gaines techniques.

 

L'intervention à mener

Une intervention de désinsectisation d’ampleur doit permettre d’enrayer la situation. Nantes Habitat et la Ville de Nantes travaillent conjointement depuis plusieurs semaines sur la question. Il s’agit d’organiser un diagnostic précis de l’ensemble des logements (199 appartements), puis de traiter les immeubles par palier. Les locataires devront être relogés le temps de la journée de traitement (8h / 18h), dans le parc de Nantes Habitat et dans le même quartier.

L’ensemble des locataires va être prévenu dans les prochains jours, par courrier recommandé, des dates de passages des collaborateurs de l’office.

Si l’accès à certains logements est impossible (locataires absents durablement ou ne souhaitent pas laisser l’accès à leur logement), un second rendez-vous devra être rapidement fixé, sans quoi un recours à la force publique sera fait pour ouvrir le logement, après un arrêté municipal relatif à la santé publique. Il s’agit en effet d’agir sur un délai restreint pour ne pas perdre en efficacité et rapidité de traitement, au service de tous les locataires.

Le traitement se fera par palier, avec des procédures strictes, et les locataires devront libérer leur logement pour la journée. Ils seront logés dans des appartements de Nantes Habitat (rue de Winnipeg), bloqués pour une future rénovation, mais mis à disposition pour l’occasion.

Source : www.presseocean.fr

 

 

Des locataires d’un immeuble de logements sociaux, à Paris 18e, sont en guerre contre l’insecte…

 

 

  «C'est invivable». Deux ans et demi de vie commune, et Robin* n'en peut plus. Sa colocation avec des punaises de lit le «rend dingue». Le jeune homme a pourtant tout essayé pour les éradiquer de son appartement du 93, rue de la Chapelle (18e), qu'il partage avec deux autres colocataires. Après avoir arraché le papier peint, jeté le canapé, changé sa literie, acheté un nettoyeur à vapeur, traité son logement... Il est à bout. «Je suis en train d'essayer de me faire reloger ailleurs», glisse le trentenaire, qui dit se «réveiller la nuit, pris de démangeaisons».

 Et il n'est pas le seul. Quelques étages plus bas, Thierry a le même souci. Sur son sommier, il a entouré les traces du passage des bestioles, pour voir si elles se multipliaient. A cause d'elles, il avoue «devenir parano et ne plus dormir». Discrètes le jour, elles choisissent généralement la nuit pour piquer leur victime et se nourrir de leur sang. 

 

Première campagne infructueuse

Les habitants de ces logements sociaux ont donc décidé d'alerter leur bailleur, ICF Habitat La Sablière. Contacté par 20 Minutes, celui-ci a indiqué qu'une nouvelle campagne pour supprimer les punaises devait débuter le 21 octobre. Une première tentative s’est soldée par un échec, «le protocole n'ayant pas été respecté», estime le bailleur.

Dans une note envoyée aux locataires par la société de nettoyage chargée de l’intervention, 20 Minutes a pu constater qu’il était notamment demandé de «vider les armoires et penderies», «de disposer le matelas et le sommier debout en cathédrale, et de les détruire s'ils sont infestés». Faute de quoi, «les prestations ne seront pas réalisées».

Ce qui agace les locataires. Car en plus d’être coûteuses et de donner la sensation de «vivre en mode camping», ces recommandations n’apportent aucune garantie de succès. Ce qu’il faudrait, estime Marcel, de l'entreprise Traitement nuisibles,c’est une intervention «massive et coordonnées», pour enrayer «cette invasion liée au flux et reflux des gens qui voyagent».  "..............................................................."

Jusqu’à 18 mois sans nourriture

Car la bestiole est coriace. Selon le service municipal d’actions de salubrité et d’hygiène (Smash), qui dit recevoir quatre à cinq coups de fils par jour sur ce sujet, «il y a un risque qu'elles reviennent, malgré un traitement». Capables de survivre à des températures allant de -20°C à 50°C, de passer jusqu’à 18 mois sans se nourrir, la punaise, qui se loge dans la literie, peut de plus «passer d'un appartement à l'autre dans le pli d'un pantalon».

L'insalubrité du logement n'est donc pas en cause. Pourtant, «au début on a un peu honte», expliquent les locataires. «On n’ose plus inviter ses potes ou allez chez eux.» Quant aux piqûres, «s’il n’y a pas de risque de maladie, c’est quand même très désagréable», raconte Robin, expliquant, photo à l’appui, y être allergique.

A des degrés divers, une vingtaine de logements seraient ainsi touchés. Et l’immeuble n’est pas le seul. Le 80, rue Stephenson (18e) est également victime du phénomène, a confirmé le bailleur ICF Habitat La Sablière à 20 Minutes, indiquant que «pas mal d’autres gestionnaires ont le même souci».

Le problème serait donc global. «Londres, Berlin, New York…  Toutes les grandes villes sont touchées», détaille le Smash.   

 

http://www.20minutes.fr/societe/logement/1236945-20131015-punaises-lit-au-debut-peu-honte#end

 

 

Givors : l’école Louise-Michel fermée et désinfectée à cause de punaises de lit

 

 

L'école de Givors est fermée depuis jeudi. En cause, la présence de punaises de lit au sein de l'établissement. La municipalité a interdit l'accès à l'école maternelle, à l'école primaire et au réfectoire, le temps de la décontamination. Les lieux ont été désinfectés à l'aide de produits chimiques vendredi et samedi. Puis, lundi, ils ont été complètement nettoyés. Dans l'après-midi, le directeur de l'école, le directeur du service Education de Givors, l'inspecteur de l'Education nationale et un médecin scolaire se sont rendus dans l'école. Ils ont décidé de la laisser fermer jusqu'à jeudi « par mesures de précaution ». En effet, l'odeur du nettoyage est encore très présente, l'établissement sera donc aéré pendant deux jours. Les 230 élèves de l'école Louis-Michel pourront donc regagner leurs classes jeudi. Les logements des enfants qui ont été piqués par les punaises de lit seront à leur tour désinfectés pour éviter que les bêtes ne fassent leur retour à l'école

 

 

http://www.lyonmag.com/article/58093/givors-l-ecole-louise-michel-fermee-et-desinfectee-a-cause-de-punaises-de-lit

 

 

Punaises de lit : jugement en novembre

 

 

Le litige opposant une locataire d'un appartement de l'allée du Plessis, au Sanitas, à Tours, à Touraine-Habitat auquel elle reproche l'envahissement des punaises de lit dans des appartements voisins s'est déroulé mercredi au tribunal d'instance.
Son avocate, Me Tayoro, a insisté sur le fait que le bailleur social a l'obligation de faire en sorte que les logements soient décents. Or, dans ce secteur, les punaises de lit pullulent
mais aussi les cafards.
Les voisins, qui entretiennent leurs logements, sont stressés, peinent à trouver le sommeil car ces petites bestioles viennent leur sucer le sang la nuit. Les murs, les draps, les vêtements, les plinthes, tout doit être vérifié et nettoyé sans cesse.
La plaignante, qui a financé elle-même des travaux dans son appartement, craint pour celui-ci. De l'autre côté de la barre, l'avocate de Touraine Habitat, Me Cruanes, a indiqué que l'organisme fait souvent intervenir une société spécialisée dans la lutte contre les nuisibles. Elle demande 3.000 € à la plaignante. Le jugement sera rendu le 13 novembre.              

 

 http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2013/10/12/Punaises-de-lit-jugement-en-novembre-1646637

 

Grigny veut éradiquer les punaises de lit Face à la recrudescence de l'infestation, un arrêté municipal ordonne aux syndics de désinsectiser chacun des 5 000 logements de Grigny 2.

 

Publié le 02.05.2013

Leur particularité : être minuscules, à peine 5 mm, mais causer de grands dégâts. A tel point que les Canadiens lui ont décerné le titre d'ennemi n° 1. Les punaises de lit ne sont malheureusement pas restées cantonnées chez eux. A Grigny, où elles sont présentes depuis déjà des années, le maire de la ville a constaté ces derniers mois une « recrudescence de l'infestation de punaises », en particulier dans la copropriété aux 5000 logements de Grigny 2. Il vient de prendre un arrêté municipal obligeant le syndic de copropriété à procéder, dit l'article 1, à « la désinsectisation de l'ensemble des logements, des locaux communs et de services des immeubles dont ils assurent la gestion ». Une mesure rare mais nécessaire, estime l'élu communiste. Dans un courrier adressé aux habitants, il écrit que « l'amplification des cas signalés est d'autant plus inquiétante que les conditions de vie et d'habitat se dégradent ». « Par leurs piqûres, ces insectes représentent un réel danger sanitaire et affectent considérablement la santé et l'état psychologique de ceux qui en sont victimes », s'inquiète Philippe Rio. Elles sont notamment à l'origine de nombreuses démangeaisons persistantes. Pour le secteur de la Grande-Borne où les insectes friands de sang humain n'épargnent pas les habitants, une enquête menée par le bailleur social Opievoy va commencer pour identifier les foyers les plus importants, en collaboration avec l'agence régionale de santé (ARS), précise cette dernière qui note aussi une « infestation récente sur le centre de la ville ». Pour Grigny 2, les syndics de tranche vont devoir mener une « désinsectisation totale et répétée dans le temps », précise l'arrêté. « On a pris cette mesure pour mettre chacun devant ses responsabilités. Cela oblige les uns et les autres à faire le nécessaire et à le faire rapidement », remarque l'adjointe au maire chargée du logement, Raymonde Rogow. « C'est bien, mais qui va payer ? Eux? » réagit Aziza Belabda. La présidente de l'Union des conseils syndicaux et présidente de tranche fait le calcul, « certains ont 245 lots à gérer alors même si on négociait une intervention à 100 € l'appartement, on fait comment dans une copropriété endettée? Cela me paraît irréel ». L'arrêté stipule que faute d'être appliqué, il pourra faire l'objet d'un recours devant le tribunal administratif. En attendant, chacun doit chercher le bon moyen pour faire disparaître ces bêtes tenaces, la méthode d'éradication chez l'un pouvant être totalement inefficace chez l'autre.

 

Le Parisien

 

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Se protèger des punaises de lit – housse de matelas anti-punaise de lit   Ange Protect © 

Le problème des punaises de lit est mondial et il ne cesse d’augmenter. En France à Paris, Marseille, Lyon….cela devient un véritable problème de santé publique. Le stade épidémiologique atteint à ce jour est sans précèdent. Le nombre de cas d’infestation de punaise de lit recensé est en constante augmentation.

Ange Protect © est une toute nouvelle marque 100 % française

 

En effet, nous ne le diront jamais assez, mais Ange Protect © est une marque de produits anti punaises de lit d’origine française ! Depuis la conception, en passant par le développement ou la fabrication, les produits sont gaulois jusqu’au bout des ongles !

Ange Protect © a créé une housse de matelas anti-punaise de lit avec système de fermeture breveté pour prévenir les infestations de punaise de lit et réduire les risques de contamination. Avec son système breveté totalement étanche, les punaises de lit ne pourront pas entrer dans la housse pour se cacher sur le matelas et y pondre leurs œufs. Les punaises de lit qui seront enfermées ne pourront plus en sortir et finiront par mourir.

La housse de matelas anti punaise Ange Protect © est une housse fabriquée sans produit chimique, elle est totalement étanche. Elle est réalisée avec un tissu léger et doux au touché qui préserve le confort et ne fait aucun bruit. La housse matelas anti punaise de lit Ange Protect © est composée d’une fermeture micro-dentelé sur 3 cotés afin que la housse épouse parfaitement la forme du matelas et puisse rendre sa mise en place simple et rapide. 

 

http://www.faistacom.com/34909/se-proteger-des-punaises-de-lit-housse-de-matelas-anti-punaise-de-lit-ange-protect/ 

Punaise! Mon hôtel est infesté

Gare aux voyageurs! Les punaises de lit sont partout. Détectés dans des restaurants d'Honolulu, dans des hôtels de Tokyo ou des cinémas de New York, ces affreux insectes suceurs de sang ne sont pas une raison de gâcher ses vacances. En prenant quelques précautions, on évite le stress d'en traîner dans ses bagages et, pire, d'en rapporter à la maison.

Depuis deux ans, les punaises de lit ternissent l'image de New York: l'Empire State Building et des théâtres de Broadway ont dû engager des destructeurs de nuisibles (exterminateurs) tandis que des clients de l'hôtel Waldorf Astoria, où les chambres coûtent entre 250$ et 8500$ la nuit, se sont fait piquer durant leur sommeil. À cause de l'infestation dans des hôtels et lieux fréquentés par les touristes, la ville est devenue la bête noire des médias. Pourtant, l'épidémie ne touche pas seulement New York, affirme l'entomologiste Harold Leavey.

«On a été un peu injuste avec New York. À Vegas, la situation n'est pas drôle non plus. Il y a des punaises à Toronto, à Paris, à Vancouver, à Londres. C'est un problème mondial», dit-il. À Québec, le problème est grandissant, mais la situation est tout de même pire à Montréal.

En 1995, les entreprises Maheu faisaient une intervention par année concernant les punaises de lit dans la métropole. Aujourd'hui, elles en réalisent jusqu'à 150 par jour.

Selon M. Leavey, Montréal a déjà connu des épisodes de punaises de lit lorsque la ville a été l'hôte de grands événements, mais les insectes ont pu être maîtrisés rapidement après le départ des touristes. «Au Québec, les gens voyageaient peu. C'était une question culturelle, peut-être religieuse. Étant donné qu'on ne voyageait pas, on ne rapportait pas de punaises de lit. Elles sont apparues lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, puis lors de l'Exposition universelle (1967) et des Jeux olympiques (1976). Après la tenue de ces événements, on réglait le problème en deux ou trois ans», raconte-t-il.

Au milieu des années 90, les résidants des pays de l'Europe de l'Est et de la Chine, des régions infestées par les punaises, se sont mis à voyager davantage, tout comme les Québécois. En plus de ses bons côtés, la mondialisation a amené son lot d'inconvénients comme celui de permettre aux punaises de se déplacer partout sur la planète.

Les personnes qui voyagent fréquemment l'ont appris à leurs dépens. Les voyageurs assidus ramènent des punaises dans un voyage sur cinq, voire un voyage sur quatre, rapporte M. Leavey. Mais pour éviter de devoir faire appel à une entreprise de désinfection dès le retour à la maison, le spécialiste en gestion parasitaire possède quelques trucs.

www.lapresse.ca/voyage/trucs-conseils/201211/26/01-4597821-punaise-mon-hotel-est-infeste.php

 

Inquiétante recrudescence des punaises de lit

Les larves des punaises de lit sont incrustées dans le canapé et ont laissé des traces sur toute la longueur d'un mur. - (Photos NR, Patrice Deschamps)

Tours. Des appartements du Sanitas sont infestés de punaises de lit et de blattes. Les locataires veulent quitter ces logements “ insalubres ”.

Insalubre et inhabitable. Pas besoin de jouer sur les mots : certains appartements appartenant à une barre d'immeuble dans le quartier du Sanitas ainsi que des résidences d'autres quartiers, à Tours, sont infestés de punaises de lit et de blattes. Dans l'allée du Plessis, les premières ont pris possession de logements mais d'autres insectes, se reproduisant très vite, s'y ajoutent : les blattes.

La situation devient intolérable, les locataires n'en peuvent plus. Ils tirent les sonnettes d'alarme, envoient des lettres à Tours Habitat, téléphonent, veulent déménager. Les plus courageux achètent des produits pour détruire les larves, se débarrasser de ces insectes, mais en vain.

Ces détestables petites bêtes se cachent dans les armoires électriques, les recoins, pondent, puis réapparaissent. Étudiante en médecine, une locataire vit là depuis neuf mois et a écrit à l'organisme de logement pour expliquer à quel point il lui estdevenu« insupportable » de travailler à l'hôpital avec des piqûres d'insectes. Elle réclame « un logement décent ».
Très diabétique, en attente d'une transplantation d'un cœur et d'un rein, une femme vit dans l'angoisse permanente d'une invasion de son logis par ces bestioles. Ce qui aurait de graves conséquences pour sa santé si ces parasites venaient à lui sucer le sang.
Alors, comme des voisines, elle se calfeutre, déroule des bandes « double face » le long de ses portes-fenêtres : « J'ai acheté un produit anti punaise spécial vendu 60 € la cartouche. C'est cher, surtout pour moi qui vis avec une pension de handicapée de 700 € par mois. »
Chaque jour, les habitants font fonctionner leur lave-linge pour débarrasser les draps des taches de sang laissées par les punaises écrasées la nuit.
Il faut tout inspecter : les matelas, le lit, les oreillers
A côté de la fermeture Éclair d'un coussin, un locataire fait remarquer des taches noires : des déjections des punaises. A l'étage supérieur, un appartement est totalement envahi par les blattes. Les murs et le divan sont infestés de larves. Le manque d'entretien de ce logement ne contribue évidemment pas à endiguer le problème…

www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2012/09/20/Inquietante-recrudescence-des-punaises-de-litwww.actualitte.com/insolite/punaises-de-lit-en-bibliotheque-le-new-york-times-alimente-la-paranoia-38775.htm

 

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Questions / Réponses sur les punaises de lits

Qu’est ce qu’une punaise de lits ?

La punaise de lits (ou Cimex lectularius) figure parmi les plus anciens parasites de l’homme. C’est un petit insecte de la taille d’un pépin de pomme, qui a un corps de forme ovale. Brun et sans aile, un adulte à jeun mesure environ 5 à 7 mm de long. Apres s’être nourri, il grossit légèrement et prend une teinte rouge sang foncé.

La punaise de lits se nourrit la nuit, principalement de sang humain. Elle ne peut pas grimper facilement sur le métal ou les surfaces polies, encore moins voler ou sauter. Pendant le premier mois de la contamination d’une habitation, les nuisances sont peu ou pas perçues par les habitants. Lorsque le lien est fait entre les piqures durant le sommeil et la présence des insectes, l’infestation peut-être déjà assez importante.

A quoi ressemble une piqure de punaise de lits ?

La piqûre de punaise de lits est souvent indolore au moment même de la piqûre. Mais 1 à 2 heures plus tard apparaissent des démangeaisons et des traces rouges sur la peau comme une piqûre de moustique. On trouve généralement de trois à quatre piqûres souvent en rang d’oignon ou groupées au même endroit sur la peau. Les piqûres se localisent généralement sur les parties non couvertes des bras, des jambes et du dos.

La réaction cutanée dépend de la sensibilité de l’individu :

  • Certaines personnes ne savent même pas qu’elles ont été piquées et ne verront aucune piqûre ;

  • Pour certains, les piqûres disparaissent au bout de quelques heures voire quelques jours sans traitement ;

  • Pour d’autres, elles se manifestent par une réaction allergique plus ou moins localisée, avec des boursouflures prurigineuses rouge vif assez douloureuses pouvant évoluer en réaction généralisée.Si vous souffrez de démangeaisons persistantes, consultez votre médecin qui pourra vous prescrire une crème pour vous soulager. Il est toujours préférable de ne pas gratter afin de ne pas sur infecter les lésions.

Où peut-on trouver des punaises de lits ?

On les trouve partout dans le monde, dans tous les lieux de vie, quelque soit le climat : hôtel, chambre d’hôtes, hôpitaux, maisons de retraite, crèche, école, dortoir sont les lieux possibles de contamination.

Les infestations de maisons et d’hôtels sont en augmentation depuis quelques années.

Pourquoi les infestations par les punaises de lits sont-elles en hausse ?

Depuis la fin des années 1990, les punaises de lits sont revenues en force mais les raisons de cette recrudescence ne sont pas clairement connues. Des facteurs, tels que l’accroissement des voyages internationaux et l’apparition des résistances aux insecticides ont probablement contribué à la propagation des infestations. .

Comment savoir si j’ai des punaises de lits dans mon habitation ?

Les punaises de lits aiment les espaces sombres et les endroits calmes. Les chambres à coucher et salon avec canapé sont les pièces principalement ciblées. Ces insectes sont petits et surtout leurs larves (1 à 2 mm). Il est difficile de les repérer, car ils peuvent s’insinuer dans les moindres espaces. De plus, ils se nourrissent la nuit.

Une infestation de punaises de lits se constate cependant par :

  • La présence de piqûres visibles sur la peau, souvent en rang d’oignon ou groupées. ;

  • La présence de punaises et de leurs déjections : petites taches noires sur le matelas, les draps, le sommier ou les murs ;

  • La présence de grandes et longues traces de sang sur les draps. Elles sont dues à l’écrasement des punaises lors du sommeil de la personne.

Les punaises de lits ne sont pas limitées à un type d’habitation. On peut en trouver à l’intérieur de maisons individuelles, de maisons plurifamiliales, d’immeubles d’habitation, d’hôtels, d’avions et d’hôpitaux. La propreté d’une habitation n’est pas un facteur évitant une première infestation. Par contre une bonne hygiène et donc une détection rapide permet d’éviter les hyper-infestations.

Tout le monde peut être victime chez lui d’une infestation et leur présence n’indique pas un manque de propreté.

Comment les punaises de lits se propagent ?

La punaise de lits a deux manières de se déplacer, de manière active et passive.

De manière active, la punaise marche lors de sa recherche du repas sanguin. Chaleur et dégagement de gaz carbonique aux heures sombres sont les deux attractifs principaux.

De manière passive, les voyages et déplacements permettent aux punaises de lits de migrer vers de nouveaux endroits par l’intermédiaire des vêtements ou des bagages. Cette propagation est facilitée par l’aptitude de la punaise de lits à survivre plusieurs mois sans se nourrir.

Est-ce que les punaises de lits peuvent nuire à ma santé ?

Elles sont principalement connues pour les atteintes dermatologiques et allergiques qu’elles occasionnent allant de la simple piqûre à des manifestations généralisées pouvant s’apparenter à une urticaire. La sensibilité d’une personne peut s’accroître si le nombre de piqûres augmente. En cas d’infestation sévère, les punaises de lits peuvent être aussi sources de troubles psychologiques variés, voire aussi d’anémie.

A ce jour, les punaises de lits ne sont pas des vecteurs de maladies.

Comment peut-on soigner les piqûres de punaises des lits ?

Les piqûres de punaises de lits disparaissent naturellement sous les dix jours et ne nécessitent pas de soins particuliers. Nettoyez-vous la peau et essayez de ne pas vous gratter pour éviter toute sur-infection.

Si vous souffrez de démangeaisons persistantes, consultez votre médecin qui pourra vous prescrire une crème pour vous soulager.

Comment éviter une infestation par des punaises de lits ?

  • Lorsque vous voyagez, inspectez éventuellement le lit de la chambre d’hôtel pour détecter la présence de punaise de lit.

  • Soyez vigilant avant de rapporter des meubles et des matelas usagés. Veillez à inspecter minutieusement et à nettoyer ces articles avant de les installer dans votre maison.

Si vous pensez avoir été piqué par des punaises de lits : à la maison, lavez vos vêtements immédiatement après le retrait de la valise. Laver votre valise, selon sa forme, dans la machine à laver, sous la douche ou dans la baignoire.

Que puis-je faire si j’ai des punaises de lits chez moi ?

La lutte mécanique, c’est-à-dire sans utilisation d’insecticide, est fortement conseillée voire primordiale dans un premier temps pour diminuer et supprimer au maximum le nombre de punaises de lits.

Il faut cependant éviter de les disperser, ce qui rendrait leur élimination plus ardue et diminuerait les chances de succès du traitement. Ne jetez pas les meubles qui vous semblent infestés (ex. lit, sofa), et ne déplacez rien au risque d’aggraver la situation ou de contaminer les voisins.

  • Utilisez un aspirateur muni d’un bec suceur pour capturer les œufs et les insectes. Attention ! L’aspirateur ne les tue pas, ils peuvent alors ressortir quelques minutes ou heures plus tard. Le conduit d’aspirateur devra être nettoyé et le sac obturé ou emballé dans un sac plastique et jeté dans une poubelle extérieure pour éviter toute contamination d’autres sites ;

  • Lavez à la machine tous vos vêtements, oreillers et linge de maison (à plus de 55°C pour tuer les insectes), si vous suspectez qu’ils sont contaminés ;

  • Le nettoyage à la vapeur à 120°C détruit tous les stades de punaises de lits au niveau des recoins ou des tissus d’ameublement ;

  • Obturez les fissures et les fentes se trouvant entre les plinthes, sur les cadres de lit en bois et sur les murs en les calfeutrant. Réparez ou enlevez le papier qui se décolle, resserrez les plaques d’interrupteur ;

  • Les bombes « fuger » à dégoupiller au milieu de la pièce ne sont pas conseillées car inefficaces, le nuage insecticide n’atteint pas la totalité des recoins.

Limitez l’application de produits insecticides par vous-même. Les personnes inexpérimentées ont beaucoup de difficultés à régler un problème de punaises de lits et s’exposent de plus à ces insecticides en raison des usages répétés qu’elles en font.

Si vous continuez à voir un grand nombre de punaises de lits, contactez un spécialiste de la lutte antiparasitaire ou les services d’actions de salubrité ou d’hygiène de votre Mairie. Ces professionnels de la gestion antiparasitaire, adopteront des méthodes de lutte qui allient des techniques et produits efficaces.

Ils pourront, mettre en œuvre, avec vous, une lutte dite directe (démontage et nettoyage du mobilier, du linge, et de la literie – cf. question précédente) afin de supprimer tout stade de développement de cet insecte.

Cette démarche sera couplée à une lutte indirecte (application d’un insecticide ciblant les insectes rampants en des points stratégiques : pieds du lit, plinthes, niches et fissures du mur, pourtour des fenêtres, seuils des portes, matelas) visant le contact avec l’insecte lors d’une sortie nocturne.

Concernant les hébergements collectifs, l’article 61 du Règlement sanitaire de votre département décrit les mesures prophylactiques à mettre en œuvre dans les hébergements collectifs. Il revient au maire de la commune d’implantation de l’établissement de prescrire ces opérations de désinsectisation.

www.sante.gouv.fr/punaises-de-lits.html

Inquiétante recrudescence des punaises de lit

Les larves des punaises de lit sont incrustées dans le canapé et ont laissé des traces sur toute la longueur d'un mur.

Tours. Des appartements du Sanitas sont infestés de punaises de lit et de blattes. Les locataires veulent quitter ces logements “ insalubres ”.

 

Insalubre et inhabitable. Pas besoin de jouer sur les mots : certains appartements appartenant à une barre d'immeuble dans le quartier du Sanitas ainsi que des résidences d'autres quartiers, à Tours, sont infestés de punaises de lit et de blattes. Dans l'allée du Plessis, les premières ont pris possession de logements mais d'autres insectes, se reproduisant très vite, s'y ajoutent : les blattes.

La situation devient intolérable, les locataires n'en peuvent plus. Ils tirent les sonnettes d'alarme, envoient des lettres à Tours Habitat, téléphonent, veulent déménager. Les plus courageux achètent des produits pour détruire les larves, se débarrasser de ces insectes, mais en vain.

Ces détestables petites bêtes se cachent dans les armoires électriques, les recoins, pondent, puis réapparaissent. Étudiante en médecine, une locataire vit là depuis neuf mois et a écrit à l'organisme de logement pour expliquer à quel point il lui estdevenu« insupportable » de travailler à l'hôpital avec des piqûres d'insectes. Elle réclame « un logement décent ».
Très diabétique, en attente d'une transplantation d'un cœur et d'un rein, une femme vit dans l'angoisse permanente d'une invasion de son logis par ces bestioles. Ce qui aurait de graves conséquences pour sa santé si ces parasites venaient à lui sucer le sang.
Alors, comme des voisines, elle se calfeutre, déroule des bandes « double face » le long de ses portes-fenêtres : « J'ai acheté un produit spécial vendu 60 € la cartouche. C'est cher, surtout pour moi qui vis avec une pension de handicapée de 700 € par mois. »
Chaque jour, les habitants font fonctionner leur lave-linge pour débarrasser les draps des taches de sang laissées par les punaises écrasées la nuit. Il faut tout inspecter : les matelas, le lit, les oreillers…
A côté de la fermeture Éclair d'un coussin, un locataire fait remarquer des taches noires : des déjections des punaises. A l'étage supérieur, un appartement est totalement envahi par les blattes. Les murs et le divan sont infestés de larves. Le manque d'entretien de ce logement ne contribue évidemment pas à endiguer le problème…

www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2012/09/20/Inquietante-recrudescence-des-punaises-de-litwww.actualitte.com/insolite/punaises-de-lit-en-bibliotheque-le-new-york-times-alimente-la-paranoia-38775.htm

Des punaises de lit infestent la Cour provinciale

SAINT-JEAN, T.-N.-L. – Alors qu’elle fouillait le quatrième étage de la Cour provinciale de Terre-Neuve-et-Labrador, à Saint-Jean, l’escouade canine d’Orkin Canada a trouvé de nouvelles punaises de lit, selon ce que rapporte le journal «The Telegram».

Un avocat de la Couronne avait refusé de se présenter au travail, jeudi, à cause de la présence continue de punaises de lit au quatrième étage de la cour.

Une punaise de lit avait d’abord été trouvée à l’extérieur d’une cellule, le 23 octobre dernier, puis quatre autres le 20 novembre.

Le département de la justice a décidé, jeudi matin, d’engager l’escouade canine d’Orkin Canada pour fouiller et fumiger, en cas de besoin, l’étage en question.

Lors des recherches, jeudi soir, les insectes ont été trouvés sur huit chaises. Trois de ces chaises étaient dans la salle d’interrogatoire des avocats de la Couronne, trois autres dans une salle de conférence, une était dans la salle de comparution télévisuelle alors que l’autre était dans la salle de pause des journalistes.

Les salles où les insectes ont été trouvés devaient être traitées vendredi soir ou samedi. Le processus d’éradication des punaises de lit pourrait continuer jusqu’à dimanche selon un communiqué de presse émis, vendredi matin, par le juge en chef Mark Pike.

www.journaldequebec.com/2012/12/22/des-punaises-de-lit-infestent-la-cour-provinciale

 

Des punaises de lit infestent la Cour provinciale

SAINT-JEAN, T.-N.-L. – Alors qu’elle fouillait le quatrième étage de la Cour provinciale de Terre-Neuve-et-Labrador, à Saint-Jean, l’escouade canine d’Orkin Canada a trouvé de nouvelles punaises de lit, selon ce que rapporte le journal «The Telegram».

Un avocat de la Couronne avait refusé de se présenter au travail, jeudi, à cause de la présence continue de punaises de lit au quatrième étage de la cour.

Une punaise de lit avait d’abord été trouvée à l’extérieur d’une cellule, le 23 octobre dernier, puis quatre autres le 20 novembre.

Le département de la justice a décidé, jeudi matin, d’engager l’escouade canine d’Orkin Canada pour fouiller et fumiger, en cas de besoin, l’étage en question.

Lors des recherches, jeudi soir, les insectes ont été trouvés sur huit chaises. Trois de ces chaises étaient dans la salle d’interrogatoire des avocats de la Couronne, trois autres dans une salle de conférence, une était dans la salle de comparution télévisuelle alors que l’autre était dans la salle de pause des journalistes.

Les salles où les insectes ont été trouvés devaient être traitées vendredi soir ou samedi. Le processus d’éradication des punaises de lit pourrait continuer jusqu’à dimanche selon un communiqué de presse émis, vendredi matin, par le juge en chef Mark Pike.

www.journaldequebec.com/2012/12/22/des-punaises-de-lit-infestent-la-cour-provinciale

 

 

 

INTERVIEW - Dominique Pluot-Sigwalt, chercheuse au muséum national d'histoire naturelle, fait le point pour 20minutes.fr sur la punaise de lit...

Y-a-t-il une invasion de punaises de lit à Paris?

Par rapport à des pays comme les Etats-Unis, le Canada ou l’Australie, la France est relativement épargnée. On ne peut pas parler d’invasion à Paris. En revanche, on peut dire qu’il y a une résurgence depuis les années 2000. Jusque dans les années 50, on utilisait le dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT), un produit très toxique mais efficace comme insecticide. Du coup, la punaise a disparu. Mais après l’interdiction du DDT, elle est revenu. Aujourd’hui, les produits ne permettent pas de lutter efficacement contre ces insectes. Car leurs principes actifs durent moins longtemps et que la punaise est très résistante.

Comment expliquer sa «résurgence»?

Parce que les hommes voyagent davantage. On les trouve en premier dans les hôtels, les trains, les avions. Et à cause notamment d’une certaine pauvreté et de la promiscuité. Mais il y a aussi des habitudes de consommation. Comme le chauffage dans les appartements. La punaise se reproduit plus facilement entre 25 et 30°C, par exemple.

Où se développe-t-elle?

Elle se cache très bien dans les sommiers, les tapis, les vêtements, les valises, les tapis. Dans tous les recoins. Elle est visible à l’œil nu mais ne sort que la nuit pour se nourrir et piquer. Elle est très robuste et peut rester à jeun pendant des mois entiers. Sa salive contient un anesthésiant quand elle pique l’homme. Ce qui fait qu’il ne se réveille pas en pleine nuit. Le lendemain, lorsque le produit a disparu, c’est à ce moment que débutent les démangeaisons. Mais rassurez-vous, elle ne transmet pas de maladie et n’est pas dangereuse. Uniquement pour les allergiques qui peuvent contracter des complications.

Quelle est la meilleure façon de lutter contre sa prolifération?

L’homme ne sait plus comment lutter efficacement contre ces bêtes. Des personnes viennent consulter des médecins pour des piqûres mais n’ont pas conscience qu’ils vivent en fait dans des appartements infectés. L’homme ne sait plus l’identifier et les produits sont inefficaces. Il faut que les gens réapprennent ce qu’est la punaise de lit. Si un appartement est infectée, il faut faire rapidement appel à des services spécialisés. Mais la plupart du temps, c’est trop tard. Le reste de l’immeuble est sans doute infecté.

Propos recueillis par William Molinié  

http://www.20minutes.fr/paris/623727-paris-recrudescence-punaises-lit-paris-on-sait-plus-comment-lutter-efficacement-contre-elle